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Sortie annuelle 2016 du CCTG

La route des Grandes Alpes

Du samedi 2 juillet au dimanche 10 juillet 2016

Une route de légende, du Léman à la mer Méditerranée

16 cols principaux sur ce parcours dont certains classés hors catégorie comme le Galibier, L’Iseran, et L’Isoard.

Une rétrospective des grands moments d’amitié, de partage, d’humour et de grande solitude dans l’effort ou dans d’autres circonstances des valeureuses participantes et valeureux participants à cette magnifique épopée.

(Les personnes citées existent réellement et les faits relatés sont véridiques)

Liste des coureurs 

Elisabeth Poupette Richoz, Véronique Genin, Bernard Baudevin, Rémi Pasquier, Serge Prieur, Pierre-Alain Bugnon, Christian et Dominique Rouiller, Pierre-Louis Wermeille, Raphaël Théraulaz, Jean-Paul Descuves, Eric Brasey, Jacques Vifian, Gérald Mollo Stooss, Jean-Pierre Jacquat, Pierre:

  • Samedi 2 juillet 1 er jour :

Départ d’Evian. Trois cols au programme dont le plus rebelle est le col de la Jambaz 1027 m, suivi du col de la Colombière 1618 m, et le 3 ème le col des Aravis 1498 m et en partie la montée du col des Saisies.

Distance du jour 132km/dénivelé 3100m. Nuit à l’hôtel le Tetras.

Grands moments de la journée

Départ de Bulle avec le train, puis courte croisière sur le Léman de tout le peloton et ceci dans la bonne humeur et l’euphorie du départ mais avec une certaine anxiété latente pour certains coureurs, il faut préciser que les dames étaient sereines.

Dernières préparations pour le départ à Evian puis le peloton se met en route dans la direction des cols sous une pluie intense à ne pas mettre un cyclo dehors. Après environ 100m, les fesses mouillées ou en résumé tout mouillé, tout mouillé à part les dames qui avaient une protection fessière intégrée dans la veste pluie.

Nous rejoignons Christian et Dominique tout grelottant le long de la route. Passage du col de la Jambaz, cool Raoul à part une crevaison de Mollo sous une pluie battante, réparation rapide et retour dans le peloton toujours tout mouillé.

Attaque du col de la Colombière, un peu plus sec, tout le monde monte à son rythme puis chute brutale de Mollo, intervention du Président qui appelle les secours, départ pour l’hôpital de Mollo accompagné de Poupette chargée du soutien moral et psychologique du blessé qui a une peur bleue de tout ce qui est médical et surtout des hôpitaux « gaulois ». Diagnostic après le retour chez les Helvètes, 3 côtes cassées d’où le nouveau surnom de « Mollo dans les côtes ».

Pour le reste du peloton, fin de cette longue étape dans l’effort et la persévérance, n’est-ce pas Jean-Paul, mais toujours dans la bonne humeur. Opération sèche-linge à l’hôtel et souper à 21h00.

En résumé, journée mouillée et exigeante dans tous les sens du terme.

  • Dimanche 3 juillet 2 ème jour :

Nous restons en Savoie avec les cols suivants :

Col des Saisies 1633m/col de Méraillet 1605m/Cormet de Roselend 1968m

Distance du jour 93 km/dénivelé 2433m. Nuit à Val d’Isère Hôtel Les Crêtes Blanches

Grands moments de la journée

Départ du peloton à 09h00 sous un soleil radieux et content d’avoir gravi la veille la moitié du col, ce qui est pris est pris. Hélas Mollo les côtes prend place dans la voiture suiveuse conduite de main de maître par le pilote Jean-Pierre Beltoise et son navigateur Pierre Garmin. L’ascension des deux premiers cols s’est faite groupée dans l’attente du mur du col Cormet de Roselend. Attaque fulgurante des Bogdanov dès les premiers lacets suivis de près de Serge, Eric et Jacques et du reste du peloton. Très rapidement, nous nous sommes trouvés envahis d’une escouade nerveuse de motard digne du Jo bar team slalomant entre les cyclistes et les camping-car. Malgré la difficulté, la plupart d’entre nous a pris le temps de s’arrêter pour contempler et photographier ce magnifique lac avant d’attaquer les derniers virages du col. Prétextant un dos qui sifflait, Véro a rejoint Mollo dans le fond du bus pour les derniers hectomètres du col. Tout le monde croyait avoir fait le plus dur mais la montée sur Val d’Isère s’est avérée suffocante et dure, en particulier le dernier rek avant la bifurcation sur Tignes. Le soir-même à l’hôtel, des enfants fêtaient bruyamment à travers tous les couloirs de l’hôtel la victoire de la France contre l’Islande en ¼ de finale de l’Euro. Mais malgré cette agitation, tout le monde a pu dormir.

  • Lundi 4 juillet 3 ème jour :

Nous atteignons le toit de la randonnée : l’Iseran, le plus haut col alpin, inauguré en 1937, avec une dénivellation moyenne de 6.8% dont un maximum de 10%. Col de l’Iseran 2770m/col du Télégraphe 1570 m .

Distance du jour 109 km/ dénivelé 2517m .Nuit à Valloire Hôtel Le Centre

Grands moments de la journée

Le lendemain matin, tout le monde était prêt, même Mollo, à 0900 comme demandé par le débonnaire adjudant Bernard pour attaquer la grimpette du toit de cette semaine, l’Iseran. Magnifique paysage et plein d’oursons siffleurs, hein dit Rémi, tout au long de cette première difficulté qui se termina le long de murs de neige. Longue descente dans la vallée où nous avons gravi un autre col de la Madeleine et croisé un groupe de Suisse-allemands avec une organisation logistique digne de ce nom, chaises longues, grill, masseuses, etc..

Pour le repas de midi, un accueil à l’italienne chaleureux, copieux avec en prime un véritable café.

Ensuite zone de plaine avec notamment Jean-Paul les cuisses d’acier enfin en pole position menant les suceurs de roue à travers la Maurienne jusqu’au pied du col.

Le col du Télégraphe est passé comme une lettre à la poste (citation de Jean-Paul les cuisses d’acier) notamment pour Pierre-Louis, émérite employé à l’Union postale universelle. Il n’en était pas de même pour quelques gros colis.

Grâce à l’appui technique et l’organisation logistique sans faille de Dominique, Jacques a eu la chance de pouvoir changer sa roue arrière ( A bon entendeur, salut).

  • Mardi 5 juillet 4 ème jour :

Un duo prestigieux et 1 col à la descente, col du Lautaret qui ne compte pas en tant qu’ascension.

Col du Galibier 2647 m/Col du Lautaret 2058m/Col de l’Izoard 2360m

Distance du jour 108 km/dénivelé 2517m. Nuit à Guillestre

Grands moments de la journée

Avec une larme à l’œil et plusieurs hésitations, Serge nous a quittés pour partir en solitaire et à son rythme direction la Suisse.

Départ à 09h00, l’attaque du Galibier se fait pleine d’appréhension et de vénération pour ce monument du vélo. Eric a immortalisé le passage des plus rapides et lâchement ignoré les plus lents vu le manque d’isolation thermique du personnage en considération de la température ambiante.

Au sommet tout le monde caille dans les cuissards en attendant les rescapés, Mollo et Cuisses d’acier, pour la photo de groupe devant le panneau.

A midi sur le chemin du bistrot, Poupette sentant l’apéro a failli passer par-dessus bord d’un petit pont et goûter la température de l’eau (sans pastis).

Sentant l’air du Sud et les futurs massages, l’ascension et la descente se sont fait de manière non groupée. Vero occupée à prendre des photos et à organiser son sac à dos a dû affronter seule les vents contraires le long des gorges jusqu’à l’arrivée à l’hôtel, c’est trop injuste.

  • Mercredi 6 juillet 5 ème jour :

Col de Vars 2111m et un demi-jour de repos ou encore un col à choix, soit la cime de la Bonette (2862 m) ou le col d’Allos (2240)

Distance du jour 49km dénivelé 1210m. Nuit à Jausiers Hôtel Bel air

Grands moments de la journée

Journée facile pour les mollets par contre gros travail au niveau de l’estomac (pizzas gargantuesques).

Bernard prend son bain avec les canards, Jean-Paul prend son pied avec le barbier, et pour le reste emplettes et sieste.

  • Jeudi 7 juillet 6 ème jour :

Nous atteignons enfin la Haute Provence avec les premières senteurs méditerranéennes.

Col de la Cayolle 2326 m/col de la Couillole 1678m

Distance du jour 90km dénivelé 2282m. Nuit à la Couillole

Grands moments de la journée

Prétextant un choc thermique notre débonnaire adjudant Bernard a avancé l’heure de départ à 0830 pour l’attaque du col de la Cayolle. Ascension pittoresque au point que Rafi, dit la mitrailleuse à gel, obnubilé par le paysage, a perdu la tête et failli partir sans son casque. Après un repas dans un hôtel en phase de décrépitude prochaine, nous avons attaqué par 42 degrés selon notre ours siffleur Rémi la montée vers Valberg. Au sommet, le carrefour sans indication s’est avéré piégeux au point que Poupette et Pierre-Alain, le duo Garmin dernier cri, se sont fourvoyés et se sont retrouvés à la case départ et tout couillons avant d’attaquer le col de la Couyolle. Soirée sympathique et cuisine excellente agrémentée de nombreux produits-maison.

  • Vendredi 8 juillet 7 ème jour :

Plusieurs cols avant la Grande Bleue : col de St-Martin 1500m, col de Turini 1607m, col de l’Orme, col de l’Abé1149m, col de Braus 1002 m et le dernier col le col de Castillon 707 m et on plonge vers la mer !

Distance du jour 122 km / dénivellé 2458m. Nuit à l’hôtel Ibis

Grands moments de la journée

Après un déjeuner aux mouches, magnifique descente vers la vallée avant d’attaquer les derniers cols de notre périple soit le St Martin et le mythique Turini bien plus facile en voiture qu’à vélo. Et enfin la mer tant espérée et les derniers kilomètres fort appréciés car tout en descente. Alignement des vélos sous la direction experte de Véro et photo de groupe grâce aux bons soins d’un autochtone.

  • Samedi 9 juillet 8 ème jour :

Journée libre, repas de midi libre, baignades et visite de la Ville de Menton

Grands moments de la journée

Tout le monde s’est retrouvé les orteils en éventail à la plage exception faite de Dominique et de son alter ego Christian qui ont préféré revisiter le Turini.

Le grand moment de la journée fût naturellement la trempette dans une mer agréablement tempérée. Il faut également préciser que la plage de Menton est un lieu privilégié des retraités de tous âges qui profitent du climat exceptionnel de la région. Le seul inconvénient pour accéder à la Grande Bleue est de traverser la zone de galets. Tous les retraités et les gens avertis sont équipés de sandalettes de plage à moins d’être un adepte des massages de la plante des pieds ou totalement insensible comme Poupette et Pierre-Louis qui ont surmonté cet obstacle avec le sourire. Par contre pour notre cher Président et notre valeureux caissier Eric the Nice se fut une autre paire de manches. Leur sensibilité plantaire les ont amenés à offrir un spectacle de gestuelle hors du commun et indescriptible aux habitués de la plage et aux membres du club présents. C’est à ce moment-là que la troisième côte de Mollo a lâché et que la plupart des retraités sont morts de rire, action très favorable pour la SECU. Une fois la baignade terminée, nos deux compères avertis et prudents ont opté pour la technique de l’otarie pour sortir de l’eau, soit ramper sur le ventre jusqu’au sable.

Le soir tout ce petit monde s’est retrouvé au restaurant du Petit Port pour se taper la cloche en faisant preuve d’une endurance incroyable sur la distance.

  • Dimanche 10 juillet 9 ème jour :

Retour en bus

Grands moments de la journée

Diane à 05h30 !

Retour sans histoire et voyage soporifique pour tous, avec une courte intervention des Carabinieri qui pensaient pouvoir se faire facilement quelques Euros sur le dos des Suisses mais sans succès au lieu d’arrêter un Tifosi qui testait sa Ferrari en roulant à près de 250 km/heure. Moralité : un car de cyclistes vaut bien une Ferrari

Les auteurs :

Jacques, Eric & Gérald

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